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Ouvéa Fête traditionnelle

Fête du waleï

Du vendredi 28 au dimanche 30 juillet 2023.

La Fête du Waleï est organisée chaque année à Heo, district de Saint-Joseph. L'occasion, pour les nombreux invités, de découvrir le Walei, un tubercule souvent appelé « igname sucrée » et qui fait la fierté des cultivateurs du Nord de l'île.

Historique : Le Waleï a commencé à tracer son chemin il y a plus de dix ans déjà. Les habitants se rassemblait pour en vendre les variétés, ainsi que d’autres produits issus du terroir d’Ouvéa. Ce n’est qu’à partir de 2008, à l’initiative de l’association Manu Aliki (qui veut dire « oiseau du chef), regroupant pas moins d’une dizaine de mamans, que la décision fut prise, pour qu’une fête lui soit dédiée. Pouvoir valoriser ce petit tubercule auprès de la population d’Ouvéa et faire connaître le travail de ses producteurs. Affaires réussies puisque la fête est aujourd’hui à 13ème édition. Accueil chez l'habitant L'objectif est également de fédérer autour de cette manifestation toutes les tribus du Nord d'Ouvéa : Heo, mais aussi Takedji, Gossanah, Weneki. Chaque année, les organisateurs proposent aux visiteurs des forfaits découverte de trois jours, comprenant le transport aller-retour en avion depuis Nouméa, le logement chez l'habitant pour deux nuits avec petit déjeuner, ainsi que le transfert aller-retour de l'aérodrome de Hulup jusqu'au lieu d'hébergement. Le visiteur peut ainsi découvrir le mode de vie traditionnel des Loyaltiens, s'imprégner d'une nouvelle culture. De leur côté, les personnes qui offrent l'hospitalit...é à leurs invités en profitent pour démontrer l'authenticité de ce type d'accueil en tribu. Ambiance Tout au long des trois jours, de nombreux groupes de danseurs, de chanteurs et de musiciens se succèdent sur la scène géante ainsi qu'au pied du podium, sur un rectangle de sable. Invités par le comité, certains artistes sont venus de Lifou et même de la Grande Terre. Les organisateurs ont également prévu de multiples activités qui impriment un rythme soutenu à la fête. Concours de bûcherons armés de tamiocs (sabres d'abattis), tressage de paniers en feuilles de cocotier, élection de la Miss maman waleï, démonstration de confection du pain marmite (à base de farine de blé, de levure, de sel et d'eau malaxés dans une bétonneuse, puis cuit dans une marmite sur les braises d'un grand feu de noix de coco), épluchage et grattage de ces mêmes cocos..., mais aussi visite d'un champ de Waleï tout proche. Lors de chaque activité, les mamans de Manu Aliki, en robes mission vertes, ne se font pas prier pour danser, dans un tempo endiablé, au milieu des visiteurs. Activités Sur place, son stand du point d’information ne désemplit pas, les visiteurs s'y précipitent pour participer aux nombreuses activités proposées pendant ces trois jours. Le choix est varié : le classique tour de l'île en minibus pour ceux qui n'ont jamais foulé le sol d'Ouvéa ou les balades sur le lagon vers les belles et sauvages Pléiades du Sud ou du Nord. La traditionnelle découverte des emblématiques falaises de Lékine à pied si la marée basse le permet, ou encore une petite promenade dans la forêt d'Ognat (pointe Nord-Est de l'île) à la recherche de la toute verte et endémique perruche d'Ouvéa. Plus inédite, la randonnée pédestre de Nimek, trois heures aller-retour depuis Saint-Joseph jusqu'à l'extrême Nord de l'île où se trouve la surprenante nurserie des requins... Igname sucrée Le Waleï (waréi en français) est communément appelé « igname sucrée ». Si on en rencontre un peu sur la Grande Terre et que des tentatives de plantation ont été menées à Maré et Lifou, ce tubercule pousse essentiellement à Ouvéa. Il est très répandu dans le Nord de Iaai où il jouit d'une bien plus flatteuse réputation - farineux, très sucré et pas du tout fibreux - que celui cultivé dans le Sud et le centre d'Ouvéa. On rencontre sept variétés de Waleï. Les plus courantes sont le Sina (à la chair blanche), le Maingué (chair mauve) et le Bolok (sorte de gros Sina). Il existe aussi le Winia (originaire de Yaté), le Kayiha (chair mauve et tête un peu arrondie), le Waniahotr (petit et arrondi) et le Katifala (reconnaissable à sa très longue tige). Culture Le Waleï apprécie tout particulièrement les sols argileux associés à des particules sableuses, caractéristiques du Nord d'Ouvéa. Sa récolte a lieu en juin et juillet. La majeure partie est consommée ou réservée aux cérémonies coutumières (naissances, mariages, deuils...) où le waleï sert de support de l'igname (il est placé en dessous d'elle). Le reste sert de semence pour la récolte suivante. La mise en terre se déroule en août et septembre et les semences sont plantées à une profondeur de 10 à 15 cm. Chaque petit waleï, chauffé par le soleil et arrosé par la pluie, donnera neuf ou dix mois plus tard une grappe d'une bonne demi-douzaine de tubercules de belle dimension. Un paillage (feuilles de cocotier ou de pandanus) permet de garder l'humidité, de limiter le développement des mauvaises herbes et d'empêcher le soleil de brûler les feuilles. Si le waleï se cultive de la même manière que l'igname, il se montre beaucoup moins fragile et bien plus résistant aux intempéries et aux maladies. Il nécessite par ailleurs très peu d'entretien. Lire la suite

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