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Tiga

TIGA

LA plus DISCRÈTE des îLES loyauté
Minuscule point de terre de six kilomètres sur deux, Tiga (Tokanod en langue Nengone) s’élève à 76 m au milieu de la mer de Corail, à mi-chemin entre Lifou et Maré. Elle abrite une seule tribu d’environ 150 habitants.
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Vue du large, l’ile se présente sous la forme d’un dôme dressé au dessus des flots. Sa forme bombée a donné lieu à une légende, qui se transmet par la tradition orale. Elle raconte qu’un rat, poursuivi par les habitants de l’île de Lifou, se sauva sur un rocher appelé « taetawanod ». Il pleura, pleura, jusqu’à ce qu’une tortue accepte de le transporter sur son dos vers Maré. Mais pour lui jouer un mauvais tour, celle-ci s’arrêta entre les deux îles. Et c’est ainsi que la tortue devint Tiga.

L’île, située à équidistance de Maré et Lifou, dépend administrativement de cette dernière. Tiga (Tokanod en langue nengone) abrite, au nord-ouest, une seule tribu d’environ 150 habitants, membre du district de Loessi. On y trouve, une agence postale, un dispensaire, un temple, une épicerie, mais ni hôtel ni restaurant. Tiga est reliée aux autres îles Loyauté et à la Grande Terre par la compagnie aérienne Air Loyauté. Au départ de Lifou le « Ienec », un catamaran de 20 mètres pouvant transporter une 80 passagers et 2 tonnes de fret, assure une liaison régulière.

A des années lumière de la Grande Terre, Tiga vit à son rythme et a appris à compter sur ses propres forces pour assumer ses besoins quotidiens. La tribu, à laquelle on accède par une route goudronnée plus souvent empruntée par les piétons que les rares voitures, est nichée dans le seul coin de l’île facilement accessible. Partout ailleurs des falaises hardies en défendent l’approche. De la rencontre avec les Anglais, les premiers Européens débarqués à Tiga vers 1840, les habitants de Tiga ont gardé la foi protestante. En témoigne le temple, qui trône au milieu du village, à quelques pas de la maison commune où, le week-end, les femmes se retrouvent pour préparer le repas commun et jouer au bingo.

Depuis plusieurs années, l’association « Ininata Son’ore Ededo » œuvre pour que la population de Tokanod se réapproprie sa culture et son histoire. En accédant à des sites qui tombaient dans l’oubli, la création de nouveaux sentiers de randonnée a permis la réhabilitation de sentiers ancestraux et de certains éléments du patrimoine collectif. Ces sentiers de randonnées offrent une occasion de découverte en douceur de Tokanod, soucieuse d’ouverture au monde, mais aussi de préservation de son mode de vie. Cet nouvelle dynamique d’ouverture se manifeste aussi avec la création de la Fête de la Pastèque, organisée tous les ans au mois de janvier.

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