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INCONTOURNABLES

Les falaises de Jokin

Tout au Nord de Lifou, les falaises de Jokin surplombent d’une quarantaine de mètres de hauteur une eau limpide peuplée d’une mosaïque de patates coralliennes, et déclinant, du rivage au grand large, toute une gamme de verts et de bleus. De juillet à septembre, elles constituent un poste d’observation idéal pour guetter les baleines à bosse. Avant de poursuivre leur migration vers le Sud de la Grande Terre, celles-ci font souvent halte à Jokin où elles se frottent contre les récifs pour se débarrasser des coquillages et parasites qui ont élu domicile sur leur dos au cours de leur long périple. Tout près des falaises, se trouve la très jolie case du petit chef de Jokin dont les gardiens veillent sur la double porte d’entrée.

À flanc de falaise, un escalier de 196 marches vous permet de descendre jusqu’au lagon. Ici, les fonds sont d’une beauté saisissante et vous n’aurez de cesse d’admirer le balai aquatique des habitants du lagon. Un spectacle fascinant. La visite a toutes les chances de se terminer par un plongeon dans les eaux cristallines en compagnie des enfants de la tribu ! Les grottes dans la falaise, qui fait face au point de vue, appelée en langue Drehu « Lue qene hnafij » ou en français « les deux narines » en raison de sa forme qui s’apparente à un nez, faisaient office de sépulture réservée aux chefs de la tribu.
Toujours présents, les ossements y sont encore préservés et sont de nos jours, les incontournables gardiens de ce lieu magnifique et magique. Lieu historique, cette baie, épargnée des vents dominants et des alizés, constituait également un abri pour les pêcheurs. Aux anciens temps, les « vieux » construisaient des radeaux traditionnels appelés Weng, conçus avec des écorces et des racines de banian. Une spécialité de la tribu, le Weng était, à cette poque, le moyen de navigation adapté à ce site dépourvu de plage, comme on peut en trouver dans les autres tribus de Lifou, une pirogue traditionnelle y étant difficilement transportable.

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DÉCOUVERTE

Ouvéa au patrimoine mondial de l’UNESCO

Le 8 juillet 2008, le lagon calédonien s’est retrouvé sur le devant de la scène quand l’UNESCO a choisi d’accepter d’inscrire une partie de son récif corallien au patrimoine mondial. Avec une particularité de taille pour les îles Loyauté : la mise en préservation d’Ouvéa et des atolls de Beautemps-Beaupré.
Cette inscription ne signifie pas une mise sous cloche de la nature, mais la continuité d’une belle histoire entre l’île, son lagon et ses habitants. Ces derniers s’inscrivent désormais dans une démarche de protection et de mise en valeur du « Bien en série » qui comprend en tout et pour tout six aires marines sur la totalité de l’archipel calédonien.

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